Rayonnement X © Copyright Dominique De Leeuw
2. Les sources de laboratoire : | |||||
2.1 Le tube de Crookes : |
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Les rayonnements généralement obtenus sont de l'ordre de 0,03 à 20 Å. Les tubes actuels utilisent un Wehnelt qui s'emploie comme un potentiomètre permettant la régulation de l'intensité du faisceau d'électrons. Grâce à lui, seuls les électrons en mesure de créer un rayonnement X lors de l'impact et du freinage sur l'anticathode peuvent passer. Les faisceaux sont de plus focalisés sur l'anticathode afin d'accroître le rendement et d'utiliser des anticathodes de taille différentes.
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Fig.1 |
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2.2 Le tube de diffraction : |
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Il existe différents types de tubes lesquels dépendent de la taille de l'anticathode utilisée : Foyer large, Foyer normal ou Foyer fin. Chacun de ces tubes produit une brillance qui lui est propre. La brillance se définit comme étant la densité
d'énergie sur le foyer. Ainsi si on dirige un faisceau d'électrons
de 1000 Par exemple, pour une diffraction sur monocristaux
des faisceaux très collimatés sont nécessaires, on
utilisera donc des tubes à haute brillance soit à foyer
fin. (Utilisé dans l'étude des surfaces cf. B). Inversement
en diffractométrie des poudres les faisceaux nécessaires
doivent être larges, l'intensité n'étant plus primordiale,
dans ce cas les tubes à foyer large seront utilisés.
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2.3 Le tube de fluorescence : | |||||
Il est destiné à irradier des surfaces de quelques cm² . L'intensité de la source est la donnée la plus importante, ce qui signifie que la brillance n'a pas besoin d'être très élevée. Les anticathodes usuelles sont : Argent(Ag), Molybdéne(Mo), Rhénium(Rh), Chrome(Cr), Or(Au) et Tungstène(W). |
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2.4 Le tube à anticathode tournante : | |||||
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2.5 Aspect énergétique et spectral des sources ainsi constituées : | |||||
2.5.1 Généralité sur les rayons X : |
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I(
![]() ![]() ![]() avec N( ![]() ![]() Le rayonnement X pourra soit être considéré comme étant un flux de particules (N) soit comme une onde électromagnétique ( ![]() |
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2.5.2 Spectre d'émission d'une anticathode : | |||||
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Fig.2 |
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Le spectre
continu : Le spectre continu est dû au rayonnement de freinage lequel est totalement indépendant de la nature de l'anticathode. Ce rayonnement est issu de la violente
décélération des électrons qui se manifeste
sous deux formes : Soit par exemple un électron
accéléré par un champ produit par une tension
Soit pour la longueur d'onde : Ainsi la plus grande longueur d'onde
émise sera : L'intensité du rayonnement blanc sera donnée par la forme empirique :
Les raies
caractéristiques : L'atome est alors dans un état excité instable et se réorganise en comblant le déficit de sa couche par une transition électronique d'un autre de ses niveaux. Cette réaction ne dépend
donc que de la tension accélératrice et de la matière
constituant l'anticathode. Par exemple, suivant la couche dont
est originaire l'électron, le photon aura une fréquence
telle que :
- R : constante égale à 1 Rydberg :13.56 eV |
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Fig.3 |
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Un bref rappel historique | |||||