Étude des surfaces © Copyright Francois Janes
4. Les techniques : | |||||
4.1 Plusieurs méthodes : |
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La micro-électronique, du fait de la miniaturisation de ses composants, s'intéresse de plus en plus aux surfaces de ceux-ci. En particulier, pour faire croître une couche semi-conductrice sur un substrat ( cf. Fig. 9a et b), il faut que celui-ci ait une surface très propre et que la "croissance" de la surface reconstruite ait lieu dans un vide très poussé (voir nos exemples au § 5.1).
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Fig.9a Fig.9b |
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Fig.10 |
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Le problème de telles mesures réside dans la faible intensité de l'onde pénétrant dans le matériau et donc à plus forte raison dans les très faibles intensités des rayons diffractés qui entraînent alors des interférences très difficilement détectables. On peut résoudre ce problème en utilisant
des rayons X provenant de synchrotrons dont les progrès constants
permettent d'obtenir des faisceaux de forte brillance focalisés
très précisément sur quelques couches atomiques,
associés à des détecteurs toujours plus sensibles. |
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4.2 Techniques : |
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L'utilisation du rayonnement synchrotron nécessite l'emploi de techniques de pointe: La focalisation est rendue possible par l'emploi
de lentilles de Bragg-Fresnel (Fig.11) spécifiques aux rayons X
qui permettent à la fois de focaliser le faisceau mais aussi de
sélectionner une longueur d'onde précise ( ºmonochromateur
). |
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Fig.11 |
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L'obtention d'un bon signal est un aspect du problème, sa bonne détection en est un autre. On a alors créé différents types de détecteurs capables de réagir à la moindre variation du signal reçu et ceci en temps réel ( le plus possible ). Il faut donc combiner des dispositifs capables d'acquérir beaucoup d'informations avec des systèmes informatiques capables de les gérer (à l'heure actuelle, on peut atteindre des Giga-octets d'informations pour une étude avec des débits de l'ordre de la dizaine de Mega-octets par seconde). Il faut en effet effectuer de nombreux traitements de l'information: celle reçue étant brute, il faut séparer le signal utile des bruits de fond. De très bons détecteurs sont obtenus à partir de silicium ultra pur ou de germanium refroidi à l'azote liquide. Néanmoins on peut en atteindre les limites dès que les signaux se multiplient ou que l'énergie reçue devient très faible. C'est pourquoi on à créé des détecteurs à champ de dérive, à base de silicium également, qui permettent de lire des énergies avec une résolution d'environ 140 eV. A cette résolution énergétique
il faut ajouter une bonne résolution temporelle obtenue grâce
à des détecteurs à gaz (ayant un temps de réaction
de l'ordre de la µs) ou encore grâce à des photodiodes
à avalanche qui ont une capacité de plus de 100 millions
d'informations par seconde.
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Les
contraintes
et les solutions apportées |
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