Étude des surfaces © Copyright Francois Janes

  5. Quelques types d'applications :  
   
Suivant la surface à étudier, on utilisera telle ou telle technique de mesure adaptée à la situation. On peut en effet rencontrer des surfaces liquides, cristallines, solides ou encore des films minces.

 
   
5.1 Surfaces liquides :
 
     
Pour étudier de telles surfaces il n'est pas question de déplacer l'échantillon pour modifier l'angle d'incidence des rayons. On a alors deux possibilités :

 
     

 

- Défléchir le faisceau X à l'aide de miroirs et monochromateurs très délicats à utiliser dans le cas de rayons X : on retrouve cette technique dans le cas de rayons X issus d'un synchrotron ( on aurait du mal à déplacer la source ! cf. partie A)

- Déplacer la source, ce qui n'est possible que dans le cas de sources compactes comme, par exemple, celles rencontrées en radiologie. On peut alors rencontrer des installations du type:

 
     

 

Fig.12

 
   

5.2 Surfaces cristallines :

 
     


Dans le cas de ces études, c'est la réactivité chimique des surfaces qui pose problème : il faut travailler sous ultravide pour éliminer le plus de phénomènes parasites possibles. (on a déjà cité quelques techniques d'obtention de ce vide dans le § 3.3 ).

Ces expériences sont le plus souvent effectuées à l'aide d'un rayonnement synchrotron.

 

 
   

5.3 Surfaces solides et multicouches :

 
     
Ce sont ces types de surface qui sont le plus souvent étudiées de part leurs nombreuses applications industrielles. Les conditions expérimentales sont ici moins strictes car elles ne nécessitent pas d'ultravide : dans la plupart des cas et une source classique de rayons X suffit ce qui permet un appareillage beaucoup plus léger.

On peut alors rencontrer des appareils du type :


 
 

 

 

Fig.13

 
       

 

 
         
Les techniques
Exemples
 
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